Épiceries autogérées en temps de Covid à St-Denis ?

Avec le confinement, l’activité de la Dionycoop de La Ferme a très vite presque doubler ! Il n’y avait plus les cantines pour nourrir les enfants, les travailleurs confinés mangaient à la maison ! Et les grandes surfaces et la cohue sont toujours aussi repoussantes…

Avant le confinement ? 

Nous faisions de grosses commandes toutes les 3 semaines auprès de 4-5 petits grossistes bio et des producteurs en direct.
Une matinée entière de réception des livraisons à une douzaine de personnes pour décharger, contrôler les quantités et noter sur les cartons les prix.
 

En fin d’après midi une autre équipe d’une douzaine venait étiqueter les produits et les mettre en rayon.

Confinement ! Comment faire ?

Sur notre liste de discussion où chacun peut exprimer des idées, dès l’annonce du confinement les mails se sont enchainés pour savoir si on ouvrait ou pas. Quelques uns avaient peur, pour eux, pour les autres. Le besoin de se nourrir a dominé.

L’autorisation était claire d’ouvrir les lieux de vente alimentaire et autre alimentations solidaires. Des idées de précautions ont surgi, des règles esquissées laissant chacun libre de ne pas venir.
S’imaginer aller en grandes surfaces avec la cohue du début puis les longues queues et la promiscuité ne tentaient finalement personne !

Alors on a continué à ouvrir ! 

Commandes et livraisons ont été modifiées, d’autant que plein de monde était disponible ! Et les quantités ont presque doublées car les étagères se vidaient à vue d’oeil. Les chèques de dépôts financiers pour abonder les fiches personnelles ont été de plus en plus nombreux et gros !
Commandes à dates libres et surtout chaque livraison séparée, réparties sur les différents matins. Deux trois personnes suffisent pour gérer une palette livrée, la contrôler, étiqueter et mettre en rayon.

Quelques règles simples ont été diffusées et affichées :
  1. 1- Chaque coopérateur/trice doit impérativement aller se laver les mains AVANT de commencer ses courses – gel à disposition aussi.
  2. 2- Chaque coopérateur/trice doit venir avec son stylo pour inscrire ses achats sur sa fiche personnelle et dépôts de chèques,
  3. 3- Cinq coopérateur/trice au maximum dans la boutique en même temps.

Le nombre de permanence d’ouverture de la coop a aussi augmenté pour limiter la queue et les horaires adaptés.
Nous faisions la queue dehors – vive le beau temps et temps de convivialité appréciée.
Les classeurs avec les fiches individuelles sont sortis et les additions se font aussi dehors et ça roule ! Le plus long et à surveiller, c’est la pesée des primeurs.
Nous avons commandé deux fois plus de fruits et légumes; deux fois par semaine au lieu d’une.
Des producteurs qui approvisionnent notre amap ont manqué de débouchés avec les marchés fermés. Solidairement, ils nous ont approvisionné en produits laitiers, fromage de chèvres, pains…
Quelles précautions nous avons prises pendant le confinement ?

Qu’est ce que le confinement change à la maison ?

Non! Non! Ne fermez pas la coop…

À partir de juin, le rythme s’est calmé

Le gel hydro-alcoolique est toujours disponible à l’entrée, le masque est obligatoire (comme dans la rue à St-Denis en septembre). À suivre selon l’évolution de la situation !

Et vous, comment avez-vous fait dans vos coops ?

Comment la décision de fermer ou de rester ouvert s’est elle prise ?
Vos avis à fede-coop@dionyversite.org